Mme Miniature et Lucas Lelièvre, entretien croisé

Mme Miniature est diplômée (médaille d’or) de la classe de composition électroacoustique du CNR de Lyon en 1987, sous la direction de Denis Dufour. Elle est compositrice et créatrice son. Elle travaille auprès de Laurent Gutmann avec qui elle obtient le prix de la critique pour la musique de La vie est un songe de Calderòn en 1998. Elle collabore notamment avec Cathrine Marnas, Laurent Delvert, Julien Duval, Hillary Keegin, Elisabeth Chailloux…

Lucas Lelièvre est diplômé de l’École du Théâtre national de Strasbourg (section régie-création) en 2011 puis de l’École nationale supérieure d’art de Bourges (arts et créations sonores), il est créateur son et compositeur. Il travaille notamment avec Chloé Dabert, Le Birgit Ensemble, ou encore Lorraine de Sagazan.

Cet entretien a été retranscrit par Margaux Robin

Mme Miniature et Lucas Lelièvre, entretien croisé

En juin dernier, j’ai écrit à Mme Miniature en lui proposant de participer à la rédaction d’un article pour Silences Plateaux. Elle m’a proposé de faire un article croisé entre son parcours et celui de Lucas Lelievre, créateur son lui aussi, qu’elle a eu comme élève au TNS. La différence de génération entre eux lui semblait intéressante à mettre en regard de leurs parcours communs et respectifs. Ils ont réalisé ensemble plusieurs créations à quatre mains, comme créatrice et assistant ou comme co-créateur.ices.

Ne parvenant pas à trouver un moment pour nous rencontrer tous les trois, et sachant que Lucas et Mme Miniature allait se retrouver mi-juillet en Ardèche, dans la maison de campagne de Mme Miniature, je leur ai proposé d’enregistrer leur conversation sur leurs expériences, leur rencontre…, afin de la retranscrire pour en faire un article.

En préparation de cet enregistrement, Mme Miniature m’a écrit un mail avec quelques notes sur son parcours et son travail :

De : Mme Miniature – Date : ven. 10 juil. 2020 à 10:54

J’ai grandi avec :

– Les 45 tours des Poppys. C’était une carotte pour les rendez-vous chez le dentiste et les bulletins scolaires

– Un magnétophone à K7 qui me servait à enregistrer mon père qui jouait de l’accordéon, les chansons de fin de repas des oncles et grands oncles (pas de femmes, tiens donc)

– Mon 1er 33 tours c’était Atom Heart Mother de Pink Floyd, j’écoutais surtout la face B.

– Dix ans plus tard, j’écoutais la face B de Suicide (Album SUCICIDE)

Ma première fois seule dans un studio, devant un Revox « cet énorme objet fascinant, inconnu » (c’était au studio Canope à Lyon dont j’ai été l’associée par la suite) : j’étais tétanisée devant la responsabilité. J’ai dompté la machine pour faire une copie K7 du “Traité des objets musicaux” de Pierre Schaeffer pour préparer le concours d’entrée au CNR de Lyon dans la classe de composition électroacoustique. Au conservatoire, trois ans de joie, de découvertes, d’ouverture d’oreille, d’expérimentations en tous genres (j’étais la seule représentante de la gente féminine de ma promotion).

Je venais du théâtre et naturellement c’est au théâtre que j’ai le plus pratiqué sans jamais abandonner la danse contemporaine qui m’a mis le pied à l’étrier au moment de l’obtention de la médaille d’or du conservatoire. J’ai aussi composé pour le film documentaire.

Je conçois ma pratique de la musique électroacoustique en accompagnement et pour moi ça n’a rien de péjoratif C’est en application que je la trouve plus intéressante. J’aime le travail d’équipe, même si une part se fait en solitaire.

J’ai besoin de récolter du matériel sonore avant de commencer un travail. C’est une façon de m’approprier le sujet, de tirer mes propres fils. La récolte va de la prise de son à de petites ou plus longues séquences déjà composées. C’est ce qui me permet de palier à la peur du vide et d’apporter ma pierre à l’édifice.

Lucas et Mme Miniature dans une exposition de Ryoji Ikeda au centre Pompidou (2018)

L’échange qui suit est une transcription de l’enregistrement. On entend le vent, une douce ambiance d’été à la campagne et les voisins qui passent au bout du jardin.

Mme Miniature : Les trois objets dont je parle dans mon premier mail sont des objets datés : le vinyle, le magnétophone à cassettes et le Revox. Lucas ce serait quoi pour toi, trois objets symboliques de ton parcours ?

Lucas : Euhm…

Mme Miniature : Ta clarinette déjà ? Tu l’as eu quand ?

L : Ma clarinette, je l’ai eu à 8 ans.

Mme M : Voilà, bon… Ce n’est pas une histoire de génération mais c’est un objet qui t’accompagne…

L : C’est un objet qui m’a accompagné, qui commençait sur un raté parce que je voulais rentrer en cours de saxophone après un an de solfège mais il n’y avait plus de place à l’école de musique de Boulogne-Sur-Mer.

Donc j’ai fait de la clarinette quelques années puis de la guitare classique, guitare électrique et j’ai arrêté la clarinette pendant assez longtemps. Je m’y suis remis à la fin de lycée en découvrant la musique Klezmer.

Ensuite, des objets qui m’ont accompagné…

…Mes premiers instruments Hifi ! Je crois que j’ai d’abord eu une chaîne hifi stéréo avec lecteur de CD et lecteur-enregistreur de cassette en monobloc, avec la poignée évidemment. J’étais hyper jaloux de mes frères et sœurs qui avaient le même mais qui avaient l’affichage des minutes et des secondes ! Moi il n’y avait que le nom de la piste (rires)… Déjà petit j’étais très gadget et ça m’embêtait vraiment de ne pas avoir les secondes pour euh…

Mme M : Compter les secondes ?

L : Oui… compter les secondes ! C’était vraiment avec les premières cassettes et les premiers CD. Ma première cassette ! Je pense qu’elle venait d’une station-service. C’était une compil, DANCE 94 ! (Rires) donc j’avais 6 ans. Je la connaissais par cœur.

Mme M : Ça aussi c’était avec des faces… Face A, Face B.  T’as quand même connu l’époque des faces A et des face B !

L : Oui ! D’ailleurs il n’y avait pas encore l’autoreverse sur cette chaine Hifi, ni sur le baladeur AIWA qui a suivi…

Mme M : T’as eu ça ?

L : Baladeur IOWA avec les écouteurs en arceau tout légers, avec les bouts de mousse et les prises jack maintes fois cassées… ! Une fois que la prise était H.S. mon père condamnait la prise jack en soudant les écouteurs directement dans le walkman. On a eu ça avec mon frère, chacun avait le sien. Les piles étaient bouffées en deux secondes !

Mme M : Moi je m’étais fait ramener de New York un des premier baladeur CD par des copains qui étaient partis en tournée avec Chéreau.

L : Baladeur CD avec antichoc ? Tu pouvais marcher 10 secondes…

Mme M : Oui, soi-disant antichoc !

Bon, il faut que tu continues à chercher, moi je les ai mes trois objets… ! Mais je peux parler de ma formation musicale, pendant que tu réfléchis.

L : Oui, très bien !

Mme M : Moi ça a été une succession de ratés, avec un père accordéoniste qui a essayé de me faire apprendre l’accordéon. Je refusais encore et encore… Cet objet est trop lourd !

Donc j’ai essayé plein de choses : la guitare, … Je sais même plus ce qu’il y a eu comme essais d’apprentissage. Le seul truc qui a tenu c’est le chant, il n’y avait pas besoin de porter d’instrument ! J’ai suivi les cours de Christiane Legrand (des Double Six), en jazz, avant d’entrer au conservatoire.

L : Pour moi aussi on peut dire je suis arrivé à la création sonore et musicale pour le théâtre à la suite de ratés. À la fin du lycée je ne savais pas choisir, j’étais en panique. À 15 ans je voulais faire médecine puis je m’intéressais au cinéma, à la musique… Mais je ne savais pas quoi faire, ça a été des choix un peu vite fait.

Je ne sais pas pour toi si c’était aussi des hasards de choix ?

Mme M : Oui un hasard mais pas un raté ! C’est vraiment une histoire de rencontres. Quand j’étais petite je voulais être maquilleuse de théâtre. Sur mon premier spectacle en tant que maquilleuse, c’était un spectacle de Karge et Langhoff[1] au festival d’Avignon, j’ai découvert la musique électroacoustique. J’ai passé cet été là à préparer le concours du conservatoire. Je l’ai passé en septembre et je l’ai eu. Donc ça fait un sacré virage, mais ce n’est pas un raté. C’est des rencontres, des découvertes.

L : Pour moi ça a été quand même plus le hasard. J’ai commencé des études de cinéma à la sortie du lycée. Il a vite fallu que je choisisse entre l’image et le son et sans trop savoir pourquoi j’ai choisi le son et je me suis lancé en BTS audiovisuel option son. Je me suis fermement ennuyé.

Pourtant dès la première année j’ai su que j’avais envie de continuer dans cette voie car il y avait des choses qui m’intéressaient. Je me suis rendu compte que la modification d’un contenu sonore existant m’intéressait moins que la création d’un contenu sonore de A à Z ou la modification d’une matière pour en créer une autre. J’ai aussi compris que l’ingénierie du son n’allait pas me fasciner longtemps. Je me suis dit qu’il fallait que je continue dans le cinéma, et qu’après le BTS je tente le concours de Louis Lumière et de La Fémis. Mais en deuxième année de BTS, au moment où je me suis décidé à m’inscrire aux concours je me suis rendu compte que les inscriptions étaient passées depuis un mois ou deux…

Mme M : Ah oui c’est vraiment un raté, tu crois !

L : Ma copine de l’époque était apprentie comédienne et elle m’a parlé des sections son des écoles de théâtre, l’une à Lyon, l’ENSATT, et le TNS à Strasbourg. Je ne savais même pas ce que voulait dire TNS, j’allais une fois par an au théâtre voir une pièce… Et puis j’ai passé les concours et j’ai eu le TNS. Donc je suis arrivé dans un monde de théâtre – pas forcément sonore – mais … complètement malgré moi !

Mme M : Moi j’ai l’impression d’avoir toujours tourné autour du théâtre. Et que c’est la musique et la danse qui étaient un peu (bien que j’en fasse encore) des à-côtés. Car du plus loin que je me souvienne j’allais au théâtre, puis j’ai été ouvreuse au TNP… Ça a toujours tourné autour de ça. C’est par le théâtre que j’ai découvert la musique électroacoustique !

Au conservatoire on faisait des concerts avec nos compositions. Très vite j’ai fait de petites mises en scène pour accompagner mes musiques. Parce que l’acousmonium avec 30 enceintes et le son qui tourne à droite à gauche, ça ne me suffisait pas, il me manquait une dimension. Souvent c’était des trucs un peu comiques, je faisais des petits scénettes… Ce qui m’a valu des critiques ! On me disait que je n’étais pas sérieuse dans le milieu des acousmaticiens Lyonnais.

Mon parcours est un peu différent du tien, je suis passée par une classe de composition pour revenir ensuite à la scène.

J’aime entendre, par la pratique de la composition, par des sons, comment on peut influer sur une pièce. Comment avec le son on peut influencer de façon assez insidieuse.

*

*

Mme M : On peut dire comment on s’est rencontré, je trouve que c’est intéressant. J’ai connu Lucas en 2009. Je suis intervenue au TNS sur la classe des régisseurs cette année-là. L’atelier a duré une bonne semaine et avait pour but de faire de la prise de son et de composer une petite chose à propos d’un texte il me semble…

L : Tu t’étais basé sur la pièce de Jon Fosse qu’on était en train de travailler avec Claude Regy. On avait un corpus de texte sur Jon Fosse.

Mme M : Oui.

L : Ça devait être pendant une semaine parce que je me souviens que Vassili ne s’était pas lever le samedi…

Mme M : …pour faire les rendus ! Il avait eu une mauvaise note (rires) !

L : C’était en première année au TNS, et on avait fait des choses plutôt entre nous, en s’enregistrant. Peut-être que certains avaient fait appel à des comédiens de notre groupe…

Mme M : Après les enregistrements vous étiez seuls en studio et je passais de poste en poste pour écouter ce que vous faisiez.

L. : À la fin de ce workshop tu nous as dit à la cantonade : « Je sais que vous devez faire un stage en création en fin de deuxième année. J’ai plusieurs créations l’année prochaine, alors n’hésitez pas à me contacter ».

Mme M : Lucas m’a donc contacté et est venu m’assister sur Le cerceau mis en scène par Laurent Gutmann à Thionville[2]. C’était drôle parce que tu étais très discret mais en même temps très efficace. Tu avais pris en charge les sons de moteur de la Lada (ndlr : une voiture soviétique des années 70), tu te souviens ? La voiture avait été démontée avant qu’on ait pu faire des prises de sons alors qu’elle était censée fonctionner sur scène. Tu étais parti refaire des prises de son je ne sais pas où, tu avais trouvé une autre Lada, c’est ça ?

L : Oui ! C’est la dernière création que j’ai vu où les sons étaient lancés avec un double lecteur CD. La production ne voulait pas payer un ordinateur. Par contre ils nous avaient payé un sampleur MPC de chez AKAI pour bruiter le moteur de la Lada en temps réel en fonction de ses déplacements. On avait quelques Méga-octets de mémoire sur carte pour les bruitages de voiture et c’était vraiment l’enfer, il fallait mettre un son sur la piste de droite, un autre chose sur la gauche…

Tu faisais tous tes exports pour pouvoir faire des Cross-fade entre deux sons.

Mme M : Il fallait avoir des mains en forme d’araignée, des mains extensibles parce que c’était vraiment du mix en direct. Après en termes de technologie ça a été super vite par contre. Là, c’était 2009, après on a tout fait sur ordinateur.

L : Ce spectacle c’était en début de saison et je pense qu’on avait dû se revoir à Paris une ou deux fois dans l’année, et je suis venue ici (dans la maison de vacances de Mme Miniature, en Ardèche, ndlr) dans l’été.

Mme M : Et c’est là que ça a basculé (rires) ! Je sortais d’une pré-création sur “Lignes de Faille” mis en scène par Catherine Marnas[3] qui durait trois heures. J’ai demandé à Lucas s’il voulait venir avec moi sur cette création. Ça a été un sacré merdier au niveau administratif avec le TNS car la création était à la fin de ton cursus à l’école.

L : Oui, tu me proposais d’être ton assistant sur la suite de cette création qui se déroulait entre le mois de mars et mai, et ça tombait pendant ma fin de cursus, juste avant le spectacle de sortie d’école. Mais comme c’était à un moment un peu plus calme dans les plannings de l’école, la direction du TNS a accepté de me laisser partir. Le spectacle était coproduit par le TNS, ça a facilité les choses.

L : Sur la création de Ligne de faille en 2011 j’étais assez timide… Tu créais un son et tu me demandais : « Est ce que tu peux rajouter un truc là-dessus ? », on faisait des allers-retours.

Mme M : Oui c’était ça sur Ligne de faille : « Est ce que tu as une idée pour faire ça ? Le son aigu sur la quatrième partie »…

L : Le jour de la première, ou la veille, tu m’as dit : « Est-ce que ça te va si on co-signe plutôt que d’être assistant ? » Et ça… Ça m’a fortement marqué, c’était un acte de générosité très fort…

Mme M : En plus c’est un spectacle qui a eu une très longue vie… Un spectacle de 4 heures…

L : Trois ans, quatre ans de tournée !

Mme M : C’est après on a fait Sallinger[4]. On adorait ce spectacle, on adorait ce qu’on avait fait. C’est à ce moment-là qu’on a commencé à faire des choses à quatre mains.

L : Les répétitions avaient commencé au TNS, et on avait fini à Gap, je crois. Avec trois ordinateurs, une console, et chacun sa partie de la console avec ses faders pour monter les sons de son ordi.

Mme M : C’était à quatre mains mais pas complètement…On ne savait pas qui faisait quoi.

L : À la fin de chaque scène on se regardait et on se demandait si on se souvenait de ce qu’on venait de faire…

*

L : Maintenant on est bien embêté…

Mme M : …parce qu’on arrive plus à travailler ensemble !

L : je pense que ce qui facilitait le travail ensemble c’est que j’étais ton assistant co-créateur mais surtout régisseur de tournée. Ça faisait l’économie qu’une passation. À partir du moment où j’ai arrêté de faire les tournées, c’est devenu plus problématique. Et en même temps, dans les circuits de production il y avait moins d’argent pour payer créateur et assistant, et on créait dans des structures qui avaient des régisseurs son permanents qui prenaient le relai en exploitation.

Mme M : On a quand même essayé de faire des cours, des stages ensemble…

L : Ou même emploi en sous-marin pendant une création : officiellement formateur sur le logiciel Ableton Live pour le régisseur son du lieu et …

Mme M : et pour moi !

L : J’adorerais qu’on arrive à aligner les planètes pour qu’on réussisse à retravailler ensemble parce qu’au-delà de la différence générationnelle, on a des bagages assez différents, esthétiquement.

Mme M : Pas tant que ça je trouve. On est peut être sur des esthétiques différentes mais pour les bagages…

L : Tu as une culture électroacoustique que je n’ai pas ou très peu. On n’utilise pas les mêmes outils de la même manière. C’est très complémentaire je trouve.

Mme M : Oui, mais si on n’était d’univers si différents on ne pourrait pas bosser ensemble. Nous sommes complémentaires. On n’a pas les mêmes compétences mais si on n’avait pas un bagage musical commun on ne pourrait pas travailler aussi bien.

L : Je pense qu’on se comprend surtout sur ce qu’on veut faire dire au son sur une pièce. Pour moi ça reste la part essentielle du métier. On se retrouve sur le fait que le son doit en dire sans trop en dire. On doit mesurer si le son est en accompagnement d’une émotion ou en contre-point et sur ces choses-là je pense qu’on se ressemble beaucoup. J’ai aussi beaucoup appris à tes côtés dans le dialogue, comment parler avec le metteur en scène d’une chose aussi abstraite que le son.

Mme M : Et que le son soit en dialogue avec les comédiens sans qu’ils soient dérangés ou s’ils sont dérangés, le faire en conscience… C’est un truc qui me fascine toujours, comment parler avec le son, comment, en distillant un tout petit son, le plateau réagit en face. C’est un question-réponse… c’est un truc qui me fascine toujours…

 

Les voisins interpellent Mme Miniature du bout du jardin, l’entretien finit ici.

 

 


[1] Frédéric Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist, mis en scène par Manfred Karge et Matthias Langhoff au Théâtre municipal d’Avignon, en Juillet 1984

[2]  Le Cerceau de Victor Slavkine, mis en scène par Laurent Gutmann, créé en octobre 2009 au NEST de Thionville

[3] Ligne de faille de Nancy Huston, mis en scène par Catherine Marnas, créé en février 2010 à La Passerelle de Gap.

[4] Sallinger de Bernard-Marie Koltès, mis en scène par Catherine Marnas, créé en novembre 2012 au TNS de Strasbourg

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